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En plus d’avoir des effets sur la santé et l’humeur, la luminosité joue un rôle très important pour le confort et la décoration. Un intérieur mal éclairé, des pièces sombres ou des détails négligés peuvent influencer votre appréciation d’une pièce ou de votre maison tout entière!

Nous avons répertorié pour vous 12 erreurs communes en matière d’éclairage et comment les éviter.

1. Acheter des DEL qui ne peuvent être utilisées avec un gradateur

Avec une consommation d’énergie de 80 % réduite et une durée de vie 25 fois plus longue, les ampoules à DEL ont détrôné les ampoules traditionnelles.

Elles viennent dans toutes les formes et toutes les tailles et offrent une grande précision de couleur permettant d’atteindre la nuance de blanc souhaitée, du plus froid au plus chaud.

Or, malgré leur mille et unes capacités, toutes les ampoules ou lumières encastrées à DEL n’offrent pas la possibilité de gradation de lumière. Et rien n’est plus agaçant que d’être aux prises avec une intensité lumineuse unique qui ne peut être adaptée selon le moment du jour ou l’activité en cours.

Cette erreur commune peut être banale s’il s’agit d’une simple ampoule ou coûteuse s’il s’agit de lumières encastrées.

La règle d’or pour éviter cette erreur : assurez-vous de choisir une DEL à intensité réglable. Toujours.

Cette information est inscrite sur l’emballage du produit et vous évitera bien des soucis.

2. Omettre l’éclairage dans les gardes-robes ou walk-ins

Omettre l’éclairage dans un garde-robe ou un walk-in devrait être illégal. La seule raison pouvant justifier cet oubli, c’est si vous avez vous-même bricolé ledit espace de rangement et que vous n’êtes pas électricien.

Autrement, c’est un must.

Ces espaces de rangement regorgent de racoins où peuvent s’entasser des vêtements, des bijoux, des souliers et autres cravates. Lorsque la lumière est insuffisante, il est facile de perdre ces objets et de les égarer pendant des mois, voire des années.

Seul un ménage en profondeur vous fera retrouver les pauvres égarés. Et par le temps où vous procéderez à ce nettoyage, force est d’admettre que les items seront sans doute passés de mode.

À cela s’ajoute l’avantage de pouvoir vous préparer le matin sans avoir besoin d’allumer la lumière de la chambre et de réveiller chéri.

Et tant qu’à parler de walk-ins, voici un conseil gratuit : ajoutez-y des prises électriques, même si vous n’en voyez pas l’utilité tout de suite…

Peut-être voudrez-vous repasser votre chemise ou votre robe dans le walk-in. Ou encore, laisser la recharge de la brosse à dent électrique ou du rasoir de monsieur branchée dans le garde-robe de la salle de bain pour éviter que ces items ne traînent sur le comptoir. De rien!

3. Oublier d’ajouter des prises électriques à proximité du lit

Le standard en design d’intérieur est de placer le lit sur le mur opposé à la porte. Ainsi, lorsque vous pénétrez dans une chambre à coucher, c’est ce meuble qui devrait trôner au centre de la pièce, bien en vue.

En ayant cette information à l’esprit, il est possible de planifier et de penser les utilisations présentes et futures. En bref, il est facile de savoir où devraient aller les prises électriques.

Et des prises électriques, dans une chambre, il en faut au moins une de chaque côté du lit. Chambre-avec-lampe-de-chevet Même si vous n’utilisez pas de lampe de chevet maintenant, il est possible que vous souhaitiez ajouter ce genre d’éclairage d’appoint plus tard pour ajouter du style ou de l’ambiance à la pièce ou tout simplement pour accomplir une activité telle que de la lecture ou des mots croisés.

De plus, même si les experts du sommeil ne recommandent pas d’avoir le téléphone dans la chambre à coucher, il y a fort à parier que vous le rechargez (ou que vous aimeriez le recharger) quotidiennement sur votre table de chevet.

Une prise électrique de chaque côté du lit vous sera utile tôt ou tard. Comment évaluer les distances entre celles-ci? Calculez l’espace d’un grand lit dans la chambre des maîtres et d’un lit double dans les autres chambres à coucher (même si elles ne contiennent pour l’instant que des lits simples).

Ce petit détail sera très apprécié de chacun et vous évitera d’utiliser de nombreuses rallonges en l’absence de prises électriques à proximité.

4. Mal planifier ses interrupteurs à trois voies

En matière d’éclairage, une installation à trois voies peut ressembler à ceci.

Qu’est-ce qu’un trois voies?

Communément appelé un « trois voies » (ou three-way) en électricité, cette façon de connecter les fils permet qu’une lumière puisse être contrôlée par deux interrupteurs.

On retrouve ce type de branchement dans les pièces communes, telles que la cuisine et le salon, et de part et d’autre des escaliers d’une maison afin qu’on puisse activer l’éclairage que l’on soit à l’étage inférieur ou supérieur.

De manière générale, les « trois voies » sont bien exécutés par les électriciens qui effectuent les travaux d’éclairage dans la maison. Cela dit, personne n’est parfait et des erreurs peuvent survenir au moment d’effectuer les connexions, même dans les maisons les plus luxueuses.

Ce type d’erreur ne ruinera pas votre vie, mais peut certainement constituer un irritant au quotidien. Une lumière mal positionnée qui nous force systématiquement à traverser une pièce ou à descendre les marches afin d’éteindre ou d’allumer est agaçant, c’est certain.

La solution

Si vous ne désirez pas refaire le filage, une solution simple s’impose : les interrupteurs et gradateurs intelligents qui permettent de créer virtuellement ce type de connexion.

Comment ça marche? C’est simple. Un bon interrupteur intelligent vous permettra de définir ses paramètres et de choisir vous-même ce que le produit physique devra effectuer.

Vous pourrez par exemple créer une automatisation d’appareil, laquelle vous demandera de sélectionner l’appareil (un interrupteur ou un gradateur) et la condition (un clic simple ou double) pour déclencher l’action souhaitée. Et voilà : votre trois voies sera créé!

5. Pas assez de trois voies dans la maison

Cette erreur commune fait écho à la précédente. Certains trois voies peuvent être déficients, mais manquer de trois voies dans une maison est certainement agaçant.

Le mot d’ordre : les grandes pièces (salon, cuisine, salle à manger, salle de cinéma maison, etc.), les couloirs et les escaliers devraient tous posséder leur installation à trois voies.

Pensez à la façon dont vous circulerez dans une pièce. Si une pièce compte plusieurs accès, assurez-vous de pouvoir éteindre les lumières à l’entrée de chaque accès.

Il est vrai que dans certaines configurations de maison, la situation pourrait s’avérer loufoque. Imaginez la cuisine qui a un accès au salon, un sur la véranda et un vers l'étage… vous finiriez avec une interminable série d’interrupteurs placés côte-à-côte.

Le truc du pro

Pour éviter d’avoir un trop grand nombre d’interrupteurs côte-à-côte, optez pour des interrupteurs ou des gradateurs intelligents sur lesquels vous aurez programmé des automatisations d’appareils. De cette façon, vous pourrez créer les trois voies virtuellement et n’avoir qu’un ou deux interrupteurs/gradateurs pour contrôler tout l’éclairage d’une pièce.

Par exemple : un clic allume une lumière, mais un double clic allume ou éteint toutes les lumières de la pièce. La création d’automatisations est simple, voici comment.

6. Sélectionner des gradateurs de piètre qualité

Vous faites de belles rénos, mais vous utilisez des matériaux de piètre qualité? Rien de pire. D’abord, parce que ça paraît même si on vous dit que non-non, on n’y voit que du feu! Ensuite, parce que des matériaux de moins bonne qualité se dégraderont plus rapidement et enfin, parce que vous-même le ressentirez après un moment.

Un exemple. Vous changez les lumières encastrées et pour bien faire, vous optez pour des DEL à intensité variable qui sont plus économiques et plus durables. Puis vous sélectionnez n’importe quel gradateur disponible dans un magasin à grande surface.

Erreur.

Pourquoi? Parce que les gradateurs réguliers n’offrent pas la possibilité de réduire adéquatement la luminosité et c’est encore pire quand vient le temps de contrôler des ampoules DEL, lesquelles permettent d’obtenir une très grande précision d’éclairage. Le résultat se traduira par un scintillement de la lumière lorsque celle-ci est au plus bas et par un bruit de grésillement provenant du gradateur (parce que lui, il force pour obtenir la plage lumineuse demandée!).

Pour obtenir le meilleur éclairage, et si vous utilisez des DEL à la maison, c’est un gradateur à phase adaptative dont vous aurez besoin. Ce produit coûte plus cher que son équivalent régulier, mais les performances sont au rendez-vous.

Le slow decorating est la solution

Une stratégie très en vogue ces temps-ci pour éviter de tourner les coins ronds lors des rénovations? Le slow decorating. Cette tendance qui gagne en popularité invite plutôt à prendre le temps de choisir les objets, meubles et matériaux pour recréer l’espace parfait pour vous.

7. Installer un interrupteur ou un gradateur trop près du thermostat

Une erreur commune en éclairage consiste à installer l’interrupteur ou le gradateur trop près d’un thermostat.

La raison est simple : tout appareil électrique ou électronique dégage de la chaleur. C’est le cas pour les électroménagers, les ordinateurs, les téléphones…et pour vos interrupteurs.

Lorsque ces derniers sont installés près d’un thermostat, et particulièrement s’ils sont installés sous ledit thermostat (car la chaleur monte), ils pourront mener vers une lecture erronée de la température de la pièce et affecter les performances du chauffage. En effet, la sonde de température située dans le thermostat recevra la chaleur de l’interrupteur, plutôt que de capter la température réelle de la pièce.

Il en résultera que la température réelle de la pièce ne sera pas représentative de la température affichée à l’écran du thermostat. En bref, il fera légèrement plus froid dans la pièce, car la température lue par la sonde du thermostat sera erronée.

8. Installer des interrupteurs plutôt que des gradateurs

L’avantage d’utiliser des gradateurs repose dans la possibilité de tamiser l’éclairage pour ajouter de l’ambiance et pour adapter la lumière requise selon l’activité et le moment de la journée.

L’éclairage d’un moment de détente en fin de journée ne sera pas le même que celui de la routine du matin. En outre, un éclairage feutré invite au calme et à la relaxation tandis qu’une lumière franche est idéale quand on est dans l’action.

Ainsi, l’erreur souvent commise est d’installer des interrupteurs par défaut.

L’idéal est plutôt d’installer des gradateurs partout (ou presque) dans la maison. Même dans la salle de bain ou vous aimeriez peut-être vous la couler douce.

9. N’avoir aucun plafonnier ni lumière encastrée dans une pièce

Cette erreur classique souvent observée dans les copropriétés est pénible, puisqu’un bon éclairage devrait toujours inclure plusieurs sources et formats de lumières. Cela est d’autant plus vrai dans les pièces sombres.

Prévoyez plusieurs couches d’éclairage dans chaque pièce : des lampes de table ou des lampes sur pied et un luminaire et/ou des encastrés.

Cela permet d’ajouter de la luminosité pour plus de clarté, plus d’ambiance et un éclairage ciblé selon la nature de l’activité. cuisine-avec-éclairage-dambiance

10. Oublier de prévoir un dispositif qui éteint les lumières automatiquement

Un conjoint ou un enfant qui oublie continuellement d’éteindre les lumières, ça vous connaît? Le remède infaillible, c’est de prévoir un dispositif qui éteint automatiquement les lumières, comme une minuterie ou un détecteur de mouvement.

Les pièces à prioriser sont généralement les suivantes : la salle de bain, la salle d’eau et la salle de lavage. Les gardes-robes, le garage et les chambres d’enfant sont également à considérer.

Détecteur de mouvement, minuterie physique ou interrupteur intelligent?

Quand on s’y connaît peu, c’est facile de faire l’erreur de sélectionner le mauvais dispositif pour nos besoins.

Le détecteur de mouvement est génial si on entre dans une pièce les mains pleines (avec le panier de lavage, par exemple) ou si un enfant se lève la nuit pour aller aux toilettes. Le désavantage c’est que si vous n’êtes pas placé au bon endroit, la lumière ne s’allumera pas.

Plusieurs produits offrent la possibilité de régler une minuterie à même l’appareil. Si la plupart sont faciles à utiliser, d’autres sont plus complexes. Ce qui est embêtant, c’est si vous désirez changer la durée de la minuterie quelques années plus tard. Retrouverez-vous le mode d’emploi…? Un autre désavantage de ce type de produit réside dans la limitation des durées. Peu de dispositifs offrent plus de trois ou quatre options, car celles-ci sont présentées physiquement sur le produit.

Enfin, les interrupteurs et les gradateurs intelligents offrent la capacité de programmer une minuterie. L’avantage réside dans la grande simplicité d’utilisation puisque la programmation s’effectue dans l’application installée sur votre téléphone intelligent ou tablette.

La flexibilité des durées est également beaucoup plus intéressante. Par exemple, il est possible de sélectionner une minuterie allant d’une minute à 3 h. Cela rend ce produit très intéressant dans une plus grande variété de contextes.

Seule ombre au tableau : ces appareils intelligents seront généralement plus chers que leurs équivalents programmables.

11. Choisir une lumière froide dans les aires de vie

La température de couleur d’une ampoule ou d’une lumière encastrée influence le confort et l’atmosphère d’une pièce. Dans le domaine de l’éclairage, on parle de teintes chaudes, neutres ou froides et la chaleur de celles-ci est mesurée en degré Kelvin (°K).

Les blancs chauds sont chaleureux et donnent une ambiance confortable, les blancs neutres fournissent un éclairage franc et fonctionnel, tandis que les blancs froids donnent un éclairage puissant et bleuté.

Le premier est parfait pour le salon et les chambres, le deuxième convient mieux à la cuisine, aux salles de bain et au bureau et le dernier devrait uniquement être utilisé dans le garage ou au sous-sol.

En bref, tenez-vous loin des blancs froids ou qui se situent entre 4 600°K et 6 500°K dans les aires de vie.

12. Installer des interrupteurs soi-même

Comme l’éclairage est branché sur du haut voltage, il est fortement recommandé de ne pas effectuer ces travaux d’électricité soi-même. Il est préférable de s’adresser à un maître-électricien, même s’il s’agit de l’installation d’un interrupteur.

En plus de courir le risque de subir une électrisation, une personne qui ne possède pas les compétences appropriées peut également mettre en danger sa demeure puisqu’une mauvaise connexion électrique représente un risque d’incendie.

Pour trouver une personne compétente dans le domaine, référez-vous à des ressources telles que le site Web de la Corporation des Maîtres Électriciens du Québec (CMEQ) qui propose une liste des professionnels recensés par région.

La conclusion

L’éclairage est l’une des composantes les plus importantes d’un milieu de vie. Il influencera votre humeur, il donnera le ton aux pièces de votre maison et agrémentera la décoration. Ces douze erreurs communes sont communes, mais peuvent facilement être évitées ou corrigées.

Laquelle (ou lesquelles) commettez-vous à la maison?

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